Lorsque vous voulez investir selon une stratégie bien définie, qu’il s’agisse d’actions européennes, d’obligations d’entreprises, ou autres…, il est important de choisir le produit d’investissement qui cadre au mieux avec votre stratégie. Pour cela, il est impératif que vous ayez une vision claire de l’évolution de l’environnement économique, mais également une bonne connaissance de votre profil de risque. Si vous hésitez entre les SICAV et les trackers pour vos investissements, voici de quoi vous aider.
Les trackers, petite explication…
En optant pour des trackers, c’est peut-être que vous souhaitez égaler des indices connus et couverts par un tracker. A cet effet, il faudra faire des recherches sur le web, mais ne vous inquiétez pas, car cela est plutôt efficace. Il faut dire qu’environ 75% des gérants de fonds ne surpassent pas leur benchmark de référence. Cela veut dire que si vous décidez d’acheter un benchmark en passant par un tracker, cela vous donnera environ 75% de chances de faire le bon choix de gérant. Concernant les frais d’entrée et de fonctionnement d’un tracker, ceux-ci s’avèrent très inférieurs par rapport aux frais d’entrée de n’importe quel fonds, ce qui est plutôt avantageux.
Tout cela vous permet de faire un plus grand investissement dans le benchmark de référence, lorsque vous détenez une même mise initiale, vous amenant à augmenter votre performance. En investissant dans un tracker, vous faites le choix d’une transparence totale, surtout que vous aurez accès à un carnet d’ordre. Aussi, vous pouvez essayer de placer un ordre dans le genre d’un « stop limit » sur un tracker. Cela est très sécurisant et commode, mais sur une SICAV, c’est impossible.
Pour faire le choix d’un tracker, il faut prendre en compte celui qui détient de faibles frais annuels, avec une bonne liquidité et qui réplique au mieux leur benchmark de référence. Pour ce qui est de la liquidité du tracker, il faut savoir qu’il y a parfois un problème lié à l’offre d’achat et à la demande du carnet d’ordre, qui se propage. Lorsque cela se propage excessivement, vous risquez d’en supporter les frais, à hauteur de 1% environ. Ce montant ira à l’organisme qui se charge d’assurer la liquidité du marché. Néanmoins, une bonne partie de l’avantage financier de ce genre d’actif sera perdue.
De même, une liquidité suffisante permet de rebondir et de se sortir rapidement de problèmes qui pourraient survenir à tout moment. Alors, prenez la peine de contrôler la profondeur du marché de l’actif considéré, ainsi que l’évolution de l’offre d’achat et de la demande, avant de faire un choix.
Les fonds ou Sicav
Dans le cas où vous n’êtes pas intéressé par un tracker comme stratégie d’investissement, ou que ces derniers ne vous conviennent pas, il vous faudra alors disposer d’un panel de fonds qui soit complet autant que possible. Toutefois, les grandes banques ne pourront vous aider pour cela. Vous pourriez trouver un site pour ce genre de recherche, comme celui de Morningstar par exemple. Les fonds qui y sont choisis, ont été classés en tenant compte du rating Morningstar, et c’est le fond avec le rating le plus haut qui est choisi au finale.
Lorsque les fonds qui disposent d’un rating élevé s’avèrent être nombreux, il faut alors procéder autrement en tenant compte du ratio de Sharpe. Cela doit se faire sur 3 années, et ce ratio mesure le surplus de rendement du fonds. D’une manière ou d’une autre le but est d’avoir un ratio élevé, puisque c’est le fonds qui possède un ratio de Sharpe le plus élevé qui est choisi.
Concernant la problématique des fonds à capital garanti, il faut savoir que ce genre de fonds n’est à la convenance d’aucun investisseur en réalité. Cela est dû au fait qu’en tant qu’investisseur, il est possible de produire un fonds à capital garanti, de façon rapide et efficiente, et ce, bien plus qu’un banquier. Notons que ces fonds s’adressent aux banques qui les vendent.
Décomposer le placement en deux composantes pour un meilleur choix
Après avoir fait le tour des trackers et des fonds SICAV, divisons le fond en 2 composantes. Concernant la 1ère il s’agit d’assurer le capital garanti à l’échéance. A cet effet, il est possible de prendre un bon de capitalisation, ce qui donnera la possibilité de retrouver un capital de départ, et ce, dans le délai voulu.
Vous pouvez opter pour une variante plus optimisée de cette composante en procédant à des obligations d’entreprise de type « investment grade ». Ils vous permettront d’avoir un rendement actuariel net plus important que celui des bons de capitalisation. De cette façon, vous pourriez faire une reconstitution du capital garanti lorsque le délai arrivera. Cela concerne les obligations choisies sur le marché secondaire ou primaire. Evidemment, le terme voulu doit être le même que celui des échéances. De plus, il vaut mieux avoir quelques lignes d’obligations, pour pouvoir répartir le risque encouru sur plusieurs émetteurs.
Pour ce qui est de la 2e composante, il s’agit soit d’un simple tracker, ou d’un tracker à effet de levier. Cela peut également être un mélange des 2, l’essentiel étant que cela respecte la stratégie d’investissement pour laquelle vous avez opté. Cette fois, vous n’aurez qu’à réinvestir tous les ans, les dividendes récoltées du/des trackers choisis, dans de nouvelles parts de vos mêmes actifs.
Pour sécuriser cette seconde composante, il faudra prévoir un ordre de type « stop limit ». Cela est nécessaire dès lors que vous atteignez certains paliers. Une fois que vous atteignez le délai, les parts de vos trackers vont être vendues, et il en résulte que votre compte courant sera crédité du montant du placement, sous forme de bons de capitalisation.
Cela peut également être sous forme d’obligations échues, dans le cas où il a eu recours à la variante. Notons que ce montage s’avère être bien plus performant que les fonds à capital garanti. Contrairement à de nombreux fonds à capital garanti, la performance de cette deuxième composante n’est pas limitée.